Premier championnat de France de tir à l’arc
LA TESTE DE BUCH 22 Juin 2019.
Nous étions bien préparés. Alban ne rechigne pas à tirer par tous les temps. Ces scores sont plus qu’acceptable pour briller en tête de tableau. Nous savons qu’un archer de la région parisienne est vraiment bon. Il n’a pas démérité dans les concours qualificatifs de sa région. J’ai mis Alban en confiance ; personne ne peut l’empêcher de gagner. C’est lui qui est maitre de sa victoire possible.
ARCACHON, LA TESTE DE BUCH, nous voila sur place. Déplacement sous une petite pluie mais qui se dissipe à l’arrivée. Parfait, l’hôtel n’est qu’à 1,5 km du terrain de tir. Une fois passé au greffe pour se faire enregistrer, Alban tir une bonne heure. Le tir est assez correct et nous allons manger une pizza assez rassuré.
Après une bonne nuit de sommeil très calme, un petit déjeuner, nous allons voir les tireurs d’autres classes. C’est impressionnant de voir tant d’archer sur une même ligne tirer dans un silence respectueux. Repas pris sur place dans les premiers nous voici sur le terrain à la place désigné. Alban va participer à son premier Championnat de France.
La première série des qualifications est valable ; 304 points. Petite pose de 20 minutes pour se mettre un peu à l’ombre car il fait chaud. Début de la deuxième série. Une, deux trois mauvaises flèches. Alban se met une pression que je ne lui connaissais pas. Dans cette série Alban fait deux pailles. Les adversaires directs ne le craignent plus.
Malgré des volée meilleurs il ne sort pas serein avec un score de 270 points. Après la vérification des arbitres, il va rencontrer pour la deuxième place un archer de DAX.
Les choses se compliquent encore. Les finales se font sur trois flèches, renouvelé jusqu’au premier qui a 7 points. Chaque manche vaut un point. De plus, le public a le droit d’encourager leurs archers préféré. C’est à celui qui cri le plus. Alban est complètement désorienté.
Le bruit, la chaleur, la pression ont raison de lui, il s’incline 7 à 3. Troisième pour son premier Championnat de France c’est quand même honorable. Je le félicite, et je l’encourage ; nous savons maintenant quoi travailler. Il doit trouver le mental nécessaire pour réussir.
Que disait Nelson MANDELLA ; sois je gagne, sois j’apprends.